«...Agrandir ne signifie pas gaspiller mais plutôt inventer de la place » Javier Arpa.
Les campus français situés en périphéries des villes suite à la politique de « zonage » pourraient être, aujourd’hui, des laboratoires du possible vue la disponibilité du foncier dans les territoires où ils se trouvent et leurs faibles densités dans certains cas.
Loin de l’utopie qu’ils deviendront des quartiers universitaires qui se fondent dans l’urbain et de la solution temporaire d’y placer les équipements qu’on ne peut pas installer en ville vu sa densité importante, ce projet de fin d’étude brosse le portrait d’une nouveau campus, s’inspirant des deux scénarios, alliant identité et évolution, mémoire et avenir, campus d’hier et campus de demain.
Développer des lieux d’accueil de programmes de recherches conjoints, des lieux permettant la création des entreprises à partir des initiatives des étudiants et des chercheurs permettront l’interaction entre le monde universitaire et le monde économique.
Développer des capacités d’hébergement temporaire pour accueillir en résidence des étudiants, des chercheurs, des enseignants et des travailleurs français et étrangers résultent un nouveaux flux de population et élargissent l’amplitude horaire de l’utilisation des espaces. Ainsi, le campus pourrait devenir un lieu où s’invente le futur, de nouveaux modes d’habiter, de nouvelles mobilités et une nouvelle gestion du territoire.
Mon projet de fin d’étude est un projet de renforcement de l’identité des campus périphériques et de la redynamisation de la vie étudiante. Cet exemple peut être reproductible ailleurs en France. Par contre, il n’est pas la seule réponse aux problématiques des campus français. L’architecte est, entre autre, un chercheur, un rêveur… n’est-ce pas ?